autonomie en montagne

Y a un soucis a 100% ton scoot affiche 54kms restant !!!

c'est tres peu !

Si le dernier trajet était la montée, pas très étonnant. Même si tu as des températures plutôt clémentes par rapport à Paris.

sur un SR ça me choque pas, après une petite bourre et mon retour en montée j'ai déjà eu à peine plus de 100km affiché après recharge ... mais 35% bouffé en 21km c'est beaucoup qd meme!
mon constat est qu'avec du relief la conso s'envole, si je prends un autre trajet, plus court en distance mais avec un relief plus important, je consomme autant qu'un trajet plus long et plus "plat"
même en phase "descente" il faut maintenir du gaz si on ne veux pas se trainer à 40km/h ...

24.7km comme ça, avec 3-4km d'autoroute sur le bout :


aller/retour j'arrive à environ 65% chez moi le soir pour 49km vitesse moyenne 53km/h

21km comme ça, sans autoroute mais avec plus de relief :


aller/retour j'arrive à 68% pour 42km vitesse moyenne 37km/h ...

Voila j'ai fait un test: je suis parti d'une batterie rechargée a 100% m'affichant 75 kms d'autonomie , et je suis arrivé a faire un bon 92 kms n'ayant remis le compteur a zero que 4 ou 5 kms apres mon depart donc on arrive a quasi 96/97 kms parcouru.
Le décompteur de kms restant est une foutaise qui ne sert a rien (pour mon cas et je ne suis pas le seul) bref au court de ce cycle je n'ai tenu compte que du % restant dans la batterie, noté que le compteur sur la photo n'affiche aucun kms restant a parcourir (j'ai pu en faire env 10) .
Quand je me suis décidé a regagné mon domicile (avec 1%) ca marchait encore je n'ai pas osé aller jusqu'a la panne seche ! Aurais-je pu faire encore qq kms ?

Le bébé est en charge a 10A pour 4h10 affiché

Bonne question et info bonne à prendre ! merci
As tu été bridé en vitesse ?

Idem je suis déjà desncendu à 1% sans kilométrage restant affiché, mais idem j'étais assez pressé je n'ai pu faire le test de rester autour de chez moi jusqu'à la panne.

Par contre oui à la fin tu as un bridage des performances pr l'économie.

je ne tente pas, sinon impossible de remonter dans mon garage il me faut un minimum de perf pour la côte

Voila, apres la recharge ce que ca donne ! pas mal pour un SR

lol j'ai souvent moins que ça avec le LR !!

julien77 a écrit:Idem je suis déjà desncendu à 1% sans kilométrage restant affiché, mais idem j'étais assez pressé je n'ai pu faire le test de rester autour de chez moi jusqu'à la panne.

Par contre oui à la fin tu as un bridage des performances pr l'économie.

oui quand ca clignote rouge , mais on peut en faire des kms comme ca !!! un de ces jours je vais aller jusqu'a la panne pour voir jusque ou ca peut aller

Axolotl a écrit:lol j'ai souvent moins que ça avec le LR !!

ca ne me surprend pas !

JC 21 a écrit:

julien77 a écrit:Idem je suis déjà desncendu à 1% sans kilométrage restant affiché, mais idem j'étais assez pressé je n'ai pu faire le test de rester autour de chez moi jusqu'à la panne.

Par contre oui à la fin tu as un bridage des performances pr l'économie.

oui quand ca clignote rouge , mais on peut en faire des kms comme ca !!! un de ces jours je vais aller jusqu'a la panne pour voir jusque ou ca peut aller

Le test jusqu'à arrêt complet de la bête a deja été fait par un forumeur: 5 km après le 0%.
Mais si tu veux retenter la chose, ça fera une confirmation

Perso j'avais fait qq centaines de mètre (300 ou 400m de mémoire) en-dessous de 0% et le c evo accélérait toujours pareil

Ah je ne l'ai pas lu ce post !!! ouhaaa 5 kms apres le 0% j'en étais encore assez loin je me suis arreté a 1% , mais oui un de ces jour je ferai le test

Il me semblait que c'était 15km après le 0%

Je me posais la même question : comment se comporte le C-Evo en montagne ?
Et bien, je viens d'y répondre

Ce matin, je suis parti pour une virée globale de 95 km. De mon domicile, j'ai rejoint le pied du mont Akagi (1880m) et l'ai grimpé jusqu'à 1400m avant de devoir faire demi-tour pour cause de route... non déneigée. Compte tenu de mon altitude de départ (30m) et des inévitables petites montées/descentes du parcours, j'estime le dénivelé total à un peu plus de 1400m, sans doute dans les 1420-1450. Pour mes calculs, j'ai arrondi à 1400m. Il s'agit évidemment d'un dénivelé positif à l'aller (je monte) et négatif au retour (je descends).

Quelques données complémentaires, éventuellement utiles : moi, mes vêtements et mes bagages, cela fait 82kg de charge. La température extérieure était assez idéale, variant pendant tout le trajet entre 15 et 19°C. Mon C-Evo est un "long range" avec 2500km au compteur. J'ai roulé en mode exclusivement "dynamic". Le vent était faible, son influence éventuelle peut être négligée.

J'avais dans l'idée que l'élévation se traduirait par une modification somme toute assez limitée de la consommation, en mal puis en bien, peut-être aux alentours de 10-15%...

Perdu ! En fait, la différence est très importante. En même temps, en y réfléchissant à deux fois : 1400m sur 42,5 km, ce n'est pas négligeable. Du coup, le voyage aller n'est PAS DU TOUT comparable au voyage retour !

A l'aller, j'ai consommé 42% de la batterie, sur une distance de 48 km (j'ai un peu musardé en route, ce qui explique ces 3km en excédent). Ca représente 1,143 km/pourcentage ou, si vous préférez, une autonomie promise de 114km au lieu des 160 habituels. Je précise que j'ai conduit de façon usuelle et que d'habitude, je roule sur une base réelle d'environs 160km par plein (les valeurs données par BMW me correspondent bien). L'énergie dépensée pour grimper mes 1400m représente grossièrement 28-30% de la batterie.

Une façon de résumer l'affaire est d'écrire : 1400m de dénivelé positif m'ayant coûté 29% de l'énergie totale stockée dans ma batterie, j'ai perdu à peu près 1% de batterie pour chaque tranche de 50m d'élévation.

Le plus étonnant, dans le sens sympathique du terme, est venu au retour : sur la première dizaine de kilomètres, la pente sévère et l'état pitoyable de la route (tellement défoncée que ma vitesse tournait autour de 35-40km/h) m'ont permis de regagner de l'énergie ! A 1400m d'altitude, ma batterie m'annonçait 58% d'autonomie restante. 800m plus bas, au moment où la pente est redevenue légère, j'ai brièvement roulé avec 62% de batterie disponible, soit 4% d'offerts par la gravité ! La descente - adoucie - se poursuivant, j'ai pu rouler une bonne vingtaine de kilomètres supplémentaires avant que la batterie ne revienne aux 58% affichés près du sommet... En clair : j'ai parcouru plus de trente kilomètres sans frais

Je m'attendais à ce que le retour soit moins énergivore que l'aller, mais pas à ce point là : parti de 1400m d'altitude avec 58% de la batterie disponible, j'ai parcouru les 45km me séparant de mon domicile en consommant... 12% de ladite batterie (de 58 à 46% affichées) ! Ca semble dingue, mais c'est la conséquence évidente du constat précédent : 30km sur 45 sans dépense globale d'énergie, cela laisse 15km à faire pour le scooter. 12% de batterie pour 15km de plat, c'est bien ma conso normale (j'ai bourré sur la fin, tout en voie rapide).

A mon humble avis, ce test donne deux indications très intéressantes :

1/ Il dit ce que coûte, en % de batterie, un dénivelé positif (on grimpe) : environs 1% par tranche de 50m (pour un Long Range). Ca va évidemment varier en fonction de la température, de votre poids, de l'âge de votre batterie, mais c'est une valeur "de terrain", testée par votre serviteur en conditions standards.

2/ Il montre que la récupération d'énergie vantée par BMW fonctionne très bien. A l'aller, si je compare la distance perdue aux 160km usuellement promis par une batterie pleine, compte tenu de mon style de conduite, j'obtiens 46km (160-114). Au retour, j'ai récupéré l'équivalent de 30km supplémentaires (les 30km "offerts" par la pesanteur terrestre).
46km de perdus pour 30 de gagnés : dans un monde idéal, le gain aurait pu égaler la perte. Mais dans le monde réel, 2/3 de l'énergie perdue en montée retrouvée dans la descente, c'est vraiment excellent ! Cela représente 1% d'énergie en plus dans la batterie pour 75m descendus. Il ne faut pas oublier qu'à chaque sortie de virage, je devais relancer. Et des lacets, la route n'en manquait pas !

Conclusion : si vous devez rouler en montagne, le C-Evo s'en sortira très bien. Vous perdrez forcément en autonomie (-1% pour 50m), mais la récupération d'énergie dans les descentes (+1% pour 75m) atténuera la facture... à condition de ne pas essorer la poignée comme un demeuré : ces valeurs, surtout celles concernant les descentes, sont très dépendantes de votre capacité à rouler cool

Ton test est valable à des allures inférieures à 60km/h, au delà impossible d’exploiter la régénération en descente car cela freine trop et il faut accélérer pour maintenir l’allure.

En montée, idem, tenir les 80 à 100km/h avec du relief plombe à presque 1km/%, tout comme l’autoroute.
Je regarde la puissance instantanée et gaz ouvert en cote on est souvent au max des 35kw donc forcément... ça consomme...

J’estime un seuil a 70km/h, vitesse jusqu’à laquelle sur le plat la conso est raisonnable, donc en ville,sans relief les records sont clairement possibles.

Tout à fait ! Au Japon, les limitations de vitesse étant ce qu'elles sont, je n'ai aucune difficulté à "tenir" les valeurs promises par BMW (sachant que ces limitations, je ne les respecte guère, comme les autres usagers de la route : j'adapte ma vitesse au contexte, notamment au flux des autres véhicules). Comme précisé, les données ci-dessus sont valables pour une allure modérée, surtout en descente. Elles seront utiles à cells et ceux qui souhaitent savoir ce que l'on peut attendre du C-Evo si on lui demande "le maximum", notamment en matière de récupération d'énergie : si j'avais descendu le mont Akagi moins vite, un bon paquet de cyclistes m'aurait déboîté

merci pr le retour Saitama!
Ce doit être très agréable de voir son autonomie augmenter au fur et à mesure qu'on roule !

la comète verte d'akagi

Oui, c'est grisant de rouler en accumulant du jus !
Coté comète, c'est assez vrai, déjà que je passe pour un extra-terrestre...

Pour l'anecdote, il n'y a toujours pas beaucoup de C-Evo au Japon... mais je ne suis pas le seul : mon concessionnaire, qui ratisse large (il travaille pour toute la région) en a vendu 5. Je n'en ai encore jamais croisé sur la route. Ce n'est pas que ce modèle déplaît : c'est juste que le maxi-scooter, en général, n'est pas très commun ici. Le deux-roues japonais est un petit scooter utilitaire (pour les urbains, qui forment 98% de la population), une 400 outrageusement customisée (toujours pour les urbains : elle leur sert à parader sur les grandes artères, le WE venu) ou une grosse moto (sportive ou chopper, pour s'amuser ou cruiser dans la cambrousse le Dimanche). Je ne vois presque jamais de motos, disons, "ordinaires" (une Honda CB500, une Yam MT-07, une Suzuki SV650...) et vraiment très peu de gros scooters (des Burgman 650, quand ça arrive). Pour compléter le tableau en matière de "mobilité douce" : il y a plein de vélos (classiques et électriques)... mais rien d'autre : pas de rollers, pas de skates, pas de trottinettes, pas de monoroues, etc. Que ce soit en ville ou à la campagne, tous ces trucs sont interdits sur la voie publique.

En gros les japonais créent des motos pour les vendre aux autres pays mais pas vraiment pour eux....C'est étonnant.

Ils vendent des Hilux et des Land cruiser dans le monde entier, mais roulent en kei car.

Les Japonais sont des gens (trop) pragmatiques, et c'est l'aspect pratique qui compte en priorité.

Perso, même si ça fait un peu voiture sans permis, côté kei cars, la S660 honda me plait bien.

ElectroMoped met le doigt dessus : les japonais sont pragmatiques. Surtout, ils cloisonnent toutes leurs activités, à un degré dont nous n'avons pas idée (avant de vivre avec eux) : ils ne mélangent pas le travail, les loisirs, les amis, la semaine, le WE... ils fractionnent leurs existences à tous les niveaux.

Pour vous donner un exemple perso : mon beau-père japonais possède en copropriété un bateau, depuis plusieurs dizaines d'années, avec lequel il va pêcher le WE avec ses copains. Et bien, son épouse et sa fille (ma femme) n'ont JAMAIS vu le bateau en question : pas même en photo ! Il ne leur a pas montré, pas fait visiter, pas proposé d'aller promener dessus ! Et c'est complètement normal : ils sont tous comme ça. D'ailleurs, elles ne lui ont rien demandé...

Donc, s'ils utilisent un deux-roues, c'est pour aller bosser (auquel cas, c'est en semaine, avec un petit scooter), OU pour se détendre (c'est le WE, avec un gros cube ou une bestiole si customisée qu'elle en devient dangereuse) : vous ne verrez jamais un type aller bosser en Harley, ou se promener en scooter.

Leurs voitures, dans le même esprit, sont des midget-car (trajets pendulaires), des SUV (ballade en famille) ou des bolides (qu'on ne croise que le Dimanche).

Dans mon coin, il y a quand même un papy qui se déplace presque exclusivement... en deux-chevaux !